L'ULM (ultra-léger motorié) est un aéronef muni d'un moteur beaucoup plus simple à piloter qu'un avion et dont la certification et la licence de pilotage sont largement simplifiées par rapport au petit avion classique. Le terme ULM englobe une multitude d'aéronefs utilisés pour le loisir, la découverte du vol en altitude et quelques activités économiques, comme le tourisme, l'emport de banderoles publicitaires ou la photo aérienne. L'ULM procure au pilote les mêmes sensations qu'un vol sur un de ces petits avions de légende. Les aéronefs ultra-légers sont principalement identifiés par classe.
- Classe I ou paramoteur. Il s'agit d'un engin monomoteur avec une voilure souple très pratique pour l'initiation au vol.
- Le pendulaire consiste en une voile triangulaire semi-rigide à laquelle est accroché un chariot à passager avec le moteur.
- L'avion ULM est en classe III. C'est un petit appareil ultra léger qui ressemble à un avion classique. Il a une toiture fixe et est multiaxes. Comme un avion classique, il a plusieurs axes de commande pour contrôler la profondeur, la direction et les ailerons. Il a aussi un petit côté rétro avec son tableau de bord épuré.
- L'autogire, un véhicule de classe IV munit de rotors.
- La classe V est une montgolfière motorisée.
- Pour la classe VI, on a affaire à un petit hélicoptère à moteur unique.
L'avion ULM est pratiqué pour le plaisir ou le sport. Il sert aussi à la découverte de panoramas époustouflants lors du survol des sites de la vallée de la Loire, par exemple. Pour ces sites touristiques, l'avion ou l'ULM sont des engins qui permettent d'avoir une vue inégalable. Ce sont aussi d'excellents moyens pour l'initiation au pilotage.
Quel est le prix moyen d'un ULM ?
La pratique de l'ULM est un loisir qui n'est pas bon marché. Dépendant du type d'aéronef ultraléger motorisé, il faut compter entre quelques milliers d'euros à une facture dépassant les 100 000 €. Le prix dépend aussi de l'état de l'engin. Un appareil neuf est évidemment plus cher qu'un engin ultraléger motorisé d'occasion. Les bricoleurs qui s'y connaissent ont la possibilité de monter eux-mêmes certaines parties de l'engin. La construction amateur réduit les coûts. Un pendulaire neuf coûte environ 15 000 €. Ce prix peut monter à 45 000 €, en fonction du modèle et de la qualité de fabrication. L'hélicoptère ULM coûte plus de 170 000 € neuf. Plusieurs facteurs influencent le prix d'un ULM. Certaines marques, qui produisent du matériel haut de gamme, ont des prix plus élevés dans le commerce. À côté de ça, la pratique de l'ULM multiaxes encourt des frais supplémentaires qui en font un sport onéreux.
- A moins d'avoir une machine pliable, comme un pendulaire, que l'on peut ramener chez soi après chaque vol, il est indispensable d'avoir un hangar pour parquer un ultraléger multiaxes. Un hangar d'aérodrome pour entreposer un ULM multiaxes dispose d'assez de place pour parquer l'engin après un vol.
- La licence de pilotage, l'assurance biplace et la responsabilité civile pour le hangar.
- Le carburant est un poste de dépense supplémentaire.
- L'entretien régulier du moteur est indispensable pour éviter les surprises en vol.
L'ULM est plus abordable que l'avion traditionnel
Comparé à l'avion, l'ULM est beaucoup moins cher sur plusieurs plans. Même si on possède un budget adapté pour le sport ou une activité commerciale, l'ULM est moins onéreux que l'avion. La réglementation concernant les avions est de plus en plus contraignante. Il faut compter les taxes d'atterrissage et le prix horaire. Au niveau de l'achat, un petit avion biplan coûte plus cher qu'un ultraléger multiaxes. La licence de pilotage, l'initiation au vol et le baptême de l'air sont plus simples sur un engin ultraléger motorisé que sur un biplan. Il faut compter entre 6 000 et 12 000 € pour un brevet de pilote (PPL) contre 3 000 € pour un brevet d'ULM multiaxes. En plus, un brevet pour le pilotage d'un engin ultraléger motorisé multiaxes est valable à vie, alors qu'un pilote d'avion qui n'a pas piloté pendant 2 ans doit repasser le test. Avec une consommation moins importante, l'ultraléger motorisé est plus écologique pour voler qu'un biplan.
Quelle est la vitesse d'un ULM ?
Tout dépend du type d'aéronef ultraléger motorisé. Du paramoteur qui pointe à 30 km/h, aux multiples qui vont à 100 km/h en croisière, la vitesse de l'ultraléger motorisé est variée. L'ULM multiaxes peut atteindre des vitesses comparables à celles d'un petit avion. Certains multiaxes haut de gamme ont établi des records de vitesse de 300 km/h en croisière. Ces ULM présentent une nuisance sonore réduite et moins de gêne pour les riverains.
Pourquoi choisir de pratiquer l'ULM en montagne ?
Lorsqu'un pilote est en vacances à la montagne ou dans des endroits avec des vignes ou des jardins à la française, explorer à bord d'un ULM est une expérience unique. C'est aussi idéal pour une initiation ou un baptême de l'air en montagne. En plus, il ne faut pas avoir un aérodrome spécial. Un multiaxe peut atterrir et décoller un peu partout.
L'ULM offre une expérience de vol unique et accessible
Un vol en véhicule ultraléger motorisé offre une sensation de liberté absolue et en prenant de l'altitude, on a une vue panoramique sur des paysages magnifiques et les étendues à perte de vue. Si le survol de Paris est interdit pour des raisons de sécurité, on peut survoler toutes les villes de France. Avec une licence de pilotage, toute personne peut faire la découverte de ce que l'on sent au cours du survol d'une vaste étendue de forêt ou d'un lac scintillant.
Quelles sont les règles de sécurité à respecter en ULM à la montagne ?
Les règles à respecter pour qu'un pilote utilise son engin ultra léger motorisé à la montagne permettent au vol de se passer dans de bonnes conditions.
- Avant chaque vol, les conditions météo, ainsi qu'un plan de vol sont indispensables.
- L'équipement du pilote avec casque, gants et vêtements chauds.
- L'hélice à petit pas est recommandée pour faciliter la traction au décollage en altitude.
- Pour un vol en altitude, il est important de ne pas être surchargé même si l'ULM a un moteur puissant.
- Comme il est difficile de surveiller l'assiette de vol, le pilote doit constamment avoir l'œil sur les instruments de bord.
- Un ULM multiaxes peut atterrir à 3 000 m d'altitude.
L'ULM est en engin idéal pour apprécier les sensations d'un vol en haute altitude et à condition de bien respecter les consignes de sécurité qui sont essentielles pour que le survol des paysages de montagne se passe bien. Même si un véhicule ultraléger est un engin onéreux, c'est un sport qui coûte moins cher qu'un avion.